Nous avons planté 1 km de haies champêtres.

Ça nous a permis de recouper des parcelles trop grandes, d'avancer dans une organisation du parcellaire qui nous permettra de mieux gérer la conduite herbagère du troupeau, et de bénéficier d'un effet haie (brise vent, rétention et gestion des écoulement d'eau, ...) sur de plus grande surface.

Concernant les essais de semis dans un mulch de féverole : 

On est encore en cours d'essai sur nos semis et les résultats ne sont pas très bons pour le moment.

Nous avons des problèmes de disponibilité de semoir et donc de retard de semis qui induisent un problème de levée et surtout de tallage. Les autres causes qui pourraient induire ce problème de tallage pourraient être la trop forte concurrence de la prairie en place (nécessiterait un retournement de la parcelle en tête de rotation, avec un outil a dent pour ne pas faire de semelle de labour), la pauvreté du sol ou de disponibilité des éléments (nécessiterait un apport en fumier composté en priorité sur les parcelles qui doivent accueillir le méteil) ou un problème de structure et donc d'enracinement (nécessiterait un travail profond du sol sans perturber les horizons de surface, ou des apports qui boosteraient l'enracinement).

Du coup, nous n'avons pas remobiliser une parcelle en entier pour y semer de la féverole comme engrais vert.

Nous pensons également à l'éventualité de semer fin juillet début aout des couverts végétaux à forte production de biomasse, lesquels peuvent être couchés lors du semis direct fin octobre, opération qui crée directement une sorte de mulch.

Mais encore faut-il trouver un mélange adéquate pour le couvert et à des prix abordable ce qui n'est pas souvent le cas.